Date de réalisation : 2 mai 2020
Support : papier
Dimensions : 11’ x 14’
Technique et matériaux : pastels à l’huile, stylo à l’encre, crayon de plomb, fusain
Reproduction : reproduction partielle sur une pochette d’album de musique électronique, vêtements, affiches, calendrier, papier peint, autre objet promotionnel
Prix : 585 $
Le plomb domine le premier plan alors que le pastel occupe le second plan. En troisième plan, on retrouve des traces de cendres et d’obscurité, dessinés en pastel noir au plomb et au fusain.
Le pastel représente la force diabolique, ou les énergies destructrices, qui errent partout dans notre environnement. Intangibles, ces forces amènent des idées négatives, des émotions sombres, des épreuves, et aussi la maladie, la souffrance et la mort. Au plan spirituel, la couleur rouge-orange, le feu de l’enfer et les traces de sang provenant du monde sensible, représente ces énergies destructrices. Dans ce monde matériel, en premier plan, ces forces maléfiques se manifestent par de petites créatures maléfiques (au centre de la photo 3) ainsi que par le diable lui-même (à droite de la photo 3), dessinées au plomb. Au-delà de cette incarnation du mal se retrouvent des idées sombres représentées par des « x » et un trou dans l’image.
L’absence du stylo dans la majorité de ce dessin évoque le manque d’amour qui y règne : le noir et blanc revêt l’absence de joie et dénonce l’existence terne et monotone des êtres qui y habitent. Ainsi, le pastel, la sphère spirituelle, contient beaucoup de noir et envoie des ondes de destructions dans le monde matériel. Le malin tire sa source d’une eau contaminée par le mal, représentée par le pastel bleu (photo 6), et le canal, dessiné au pastel et au fusain et reliant la source d’eau au feu de l’enfer, conduit cette eau noircie par la corruption et le malheur. On pourrait penser qu’il s’agit d’une eau potable et même purifiante : le mal crée des illusions de bonheur.
On retrouve toutefois le mot « non » écrit à l’encre dans le coin supérieur gauche du dessin (photo 7). Deux dieux de chaque côté du « non » crient pour tenter d’aider ce monde de souffrances. D’ailleurs, la verdure entoure les dieux (pastel vert), signe d’abondance de plantes vitales, d’une part, et d’amour inconditionnel et de pardon (selon la théorie des chakras), d’autre part. Un épais trait franc en plomb sépare le monde des dieux du monde malade, car les dieux siègent à un monde différent tout en observant les vivants, tel l’Olympe. En observant de plus près, on remarque une parcelle de présence de ces dieux sur différents endroits du dessin (exemple : dessus de la tête du diable). Les dieux occupent et occuperont l’espace, peu importe l’état de souffrance du monde.
La photo 5 évoque la bête de carnage de ce monde de souffrance. Sa tête s’alimente à même l’eau contaminée évoquée sur la photo 6 par le pastel bleu. Ainsi, la bête du mal matérialisé se nourrit de souffrances et de malheurs. Elle ne peut pas comprendre pourquoi les dieux l’ont abandonnée, mais elle continue de se nourrir de la seule façon qu’elle connaisse. L’ignorance du bonheur – absent sur ce dessin – l’empêche d’y aspirer.
Je saigne dans mon cœur sans pitié
Blessé de ne jamais avoir existé
Et pourtant, là, il bat,
Et je combats son rythme d’un pas las
Je m’échappe de ma folie
Elle qui me poursuit, elle suit l’envie de mourir
Mais ai-je déjà vécu
Hors du vacarme incessant qui hante mes rêves
Doué d’une simplicité volontaire
Pourquoi mon corps charcute-t-il l’enveloppe charnelle – friendly fire –
Je m’enfuis d’elle sans ailes
Les artifices brillent d’un fracas existant dans le mirage du temps
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